Aller au contenu

Le rôle de Rafaël dans le duo Foottit et Chocolat

« Chocolat à son tour fait la joie du public. Il est le clown à la mode, le personnage nécessaire à tous les intermèdes et à toutes les fêtes. Son visage noir remplace dans les acrobaties la figure blafarde  du maigre Pierrot. Chocolat triomphe. On va voir Chocolat ? On fait à Chocolat des rôles spéciaux, La noce de chocolat reste aussi célèbre aujourd’hui que les bêtises fameuses de Janot au XVIIIe siècle. Pas de bonnes soirées sans Chocolat. L’entrée de Chocolat, pour les gamins parisiens, emballés a la valeur de l’apparition de Caruso dans La Bohème, en Amérique. Chocolat est roi. Chocolat est maître. Vive Chocolat ! » Jules Clarétie Journaliste dans le journal « Le Temps » (ancêtre du Monde aujourd’hui), académicien, administrateur général de la Comédie Française, Président de la Société des gens de lettres.

Ce texte ne fait aucunement référence à Foottit. Alors que tous les livres, tous les articles, toutes les notices de dictionnaires qui évoquent le clown Chocolat l’associe systématiquement à Foottit

Et la plupart d’entre eux affirment que Chocolat a débuté sa carrière comme souffre-douleur du clown anglais. Ce qui est complétemnt FAUX.

Lorsque les deux artistes ont fait équipe, Rafaël travaillait déjà depuis neuf ans au Nouveau cirque.

Lire chapître 11 de « Chocolat clown nègre » : « Ce qu’il advint de Chocolat »